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Accès à l'avortement

Contrôler plutôt que laisser choisir : Poilievre n’est pas l’allié des femmes

Sourire en façade, menaces en coulisses

Écrit par Anne-François Ethier-Sirois

Publié le 24 avril 2025

Il aura beau essayer de troquer son image de Pitbull contre celle d’un homme souriant, une chose reste certaine : Pierre Poilievre n’est pas un allié des femmes. Et encore moins un défenseur du droit de choisir.

Quand on parle d’égalité, il répond « prison »

Avez-vous remarqué? Quand on lui parle des droits des femmes, Poilievre dévie rapidement sur le sujet des criminels et des prisons? Il l’a fait au débat des chefs en français, il l’a refait au podcast Primeau reçoit (disponible sur Youtube).  

Oubliez les garderies accessibles, le financement des refuges pour survivantes de violence conjugale ou la contraception gratuite. Sa solution pour promouvoir l’égalité homme-femme? Mettre des hommes en prison. Mais ça ne règle rien et surtout, ça ne protège pas les femmes. C’est guérir au lieu de prévenir.

Ce qu’il ne veut pas dire sur l’avortement

Il a dit qu’il ne toucherait pas pas au droit à l’avortement, mais le parti de Poilievre est rempli de député-es qui ont multiplié les projets de loi pour limiter ce droit. Des projets de loi que Poilievre a lui-même appuyé 5 fois entre 2008 et 2016.  

Sous prétexte de protéger les femmes ou les « enfants à naître », ces lois cherchent surtout à donner un statut juridique au fœtus. Un vieux truc pour miner le droit à l’avortement, morceau par morceau. 

Comment saboter sans interdire

Pas besoin d’interdire l’avortement pour en rendre l’accès presque impossible. Il suffit de :

  • Couper le financement des cliniques;

  • Retirer les subventions aux groupes de femmes;

  • Nommer des juges complaisants;

  • Et faire planer le doute.

C’est exactement ce qui s’est passé aux États-Unis. Résultat : des millions de femmes se retrouvent sans accès à ce soin de santé essentiel. Et ce qui semblait impensable est devenu la réalité.

Ce qu’on veut, c’est un gouvernement pro-choix

Être pro-choix, ce n’est pas juste défendre l’avortement. C’est défendre la liberté des femmes de choisir pour elles-mêmes. C’est soutenir le droit d’avoir ou non des enfants, dans des conditions dignes. C’est garantir l’accès à des soins de santé, peu importe où on vit. C’est d’offrir différentes formes de contraceptions, accessibles et gratuites. C’est exiger que les femmes soient  écoutées, crues et respectées. 

Le 28 avril, on choisit :  

On vote pour bloquer la menace. On vote pour protéger le droit de choisir. On vote pour honorer les générations qui ont lutté avant nous, et celles qui viendront après.

Parce que personne ne devrait décider à notre place. Surtout pas lui.

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Écrit par
Anne-François Ethier-Sirois

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