
Trump menace le monde avec ses tarifs. Et devine qui va payer le prix en premier ?
(Spoiler : pas les millionnaires.)
Écrit par Anne-François Ethier-Sirois
Publié le 13 avril 2025
Depuis le début de son mandat présidentiel aux États-Unis, Donald Trump fait trembler l’économie mondiale avec ses menaces de tarifs douaniers. Un vrai manège.
Après l’imposition de tarifs douaniers à 185 pays (le tout savamment calculé, bien sûr!), un salto arrière qui retire les tarifs et puis un nouveau tarif de base à 10 %, voilà maintenant les téléphones intelligents dans sa mire.

Résultat? Les marchés dérapent. L’économie mondiale retient son souffle. Et ici, au Canada, on voit déjà l’orage approcher.
Parce qu’une chose est sûre : quand les tarifs américains frappent, ce n’est pas les grands patrons qui encaissent les coups en premier. Ce sont les gens ordinaires. Les familles. Les femmes surtout — déjà plus nombreuses à occuper des emplois précaires, moins bien payés, et à gérer le casse-tête du budget familial.
Les tarifs font grimper les prix à la consommation
Construction, épicerie, voitures, électroménagers : tout grimpe.
Et devine qui doit jongler avec les factures pendant que les salaires stagnent? Devine qui fait des choix impossibles entre l’épicerie et le dentiste, entre payer le loyer ou les médicaments des enfants?
C’est là qu’on comprend l’importance d’un vrai filet social. D’un gouvernement qui protège les gens — pas juste les profits.
D’où l’importance de mesures gouvernementales qui viennent en aide aux famille, des mesures qui ne sont pas garanties de rester sous un gouvernement Poilievre.
Des coupures maintenant et des problèmes plus tard
Pierre Poilievre maintient un flou sur la manière dont son gouvernement arriverait à conserver les mesures et services sociaux qui aident les familles malgré toutes les coupures annoncées. Mais son historique au parlement ne ment pas. En 2016, Poilievre et son parti ont voté contre l’allocation canadienne aux enfants, ensuite en 2022 il a voté contre le régime canadien de soins dentaires et, en 2023, contre le programme national d’alimentation scolaire. Toutes des mesures qui aident à réduire la pauvreté chez les enfants et qui leur donne une chance égale de réussir, peu importe le milieu d’où les enfants viennent.
Ça augure mal pour les décisions qu’il prendra une fois au pouvoir.
Moins de taxes = moins de services : le piège de l’austérité
La promesse de Poilievre c’est de couper les taxes et les dépenses de l’État pour que les travailleurs et travailleuses aient plus d’argent dans leur poche. Le problème c’est que moins de taxes, ça veut juste dire moins de services, pas moins de coûts (ou de problèmes). On coupe dans les services et les mesures font une vraie différence dans la vie des familles, et particulièrement celles des femmes.
Leur projet est clair : moins d’État, moins de services. Comme si vouloir vivre dignement était un caprice.
On veut un gouvernement qui protège les gens, pas les slogans vides
Avec toute cette incertitude économique créée par la guerre tarifaire, ce qu’il nous faut c’est un filet social. Un vrai. Pas une foule de slogans vides. Ce qu’il nous faut, c’est un gouvernement qui protège les gens, pas les profits. Un gouvernement qui reconnaît que personne ne devrait avoir à s’épuiser juste pour survivre.
On mérite assurément mieux que ça.
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Coût de la vie
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