Pierre Poilievre: un danger imminent pour les familles canadiennes

Sous des airs de promesses séduisantes et de slogans au populisme de pacotille, le programme conservateur cache des politiques qui menacent directement la stabilité financière des ménages de la classe moyenne, la justice sociale et les droits des femmes. 

Voyons de près pourquoi les familles canadiennes ne peuvent pas se permettre ce saut dans l’âge de Pierre

Le fractionnement du revenu : un cadeau pour les riches, une bombe à retardement pour les autres

Au cœur de la plateforme économique conservatrice se trouve la proposition de rétablir le fractionnement du revenu. Ce mécanisme fiscal permettrait aux couples mariés de transférer une partie de leur revenu au conjoint ayant un revenu inférieur, réduisant ainsi leur charge fiscale globale. Sur papier, cela peut sembler équitable, mais en pratique, ce n’est rien de moins qu’un cadeau fiscal aux familles les plus riches, laissant les familles modestes et de la classe moyenne dans l’abandon. 

Pourquoi ? Parce que ce sont les ménages où un partenaire gagne un revenu très élevé et l’autre reste à la maison qui bénéficieraient le plus de cette mesure. Les familles où les deux parents travaillent à plein temps pour joindre les deux bouts n’en profiteraient pratiquement pas. Pire encore, le fractionnement du revenu incite les femmes – qui sont encore souvent les partenaires ayant le salaire le plus bas – à quitter le marché du travail ou à réduire leurs heures. 

Tout ça freine l’avancement économique des femmes, perpétue les inégalités de genre et prive l’économie canadienne de leur contribution essentielle. Le Canada ne peut pas reculer de plusieurs décennies en matière de droits des femmes sous prétexte d’alléger le fardeau fiscal des plus riches.

L’abolition de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) : un coup de massue pour les familles

Autre cible dans le viseur de Poilievre : l’Allocation canadienne pour enfants (ACE). Ce programme, introduit par le gouvernement libéral en 2016, est un soutien direct versé aux familles pour les aider à subvenir aux besoins de leurs enfants. Il s’agit d’un filet de sécurité crucial qui a permis à des millions de familles canadiennes de sortir de la pauvreté.  Mais pour Poilievre, cette aide essentielle ne serait qu’un “gaspillage”. Les conservateurs ont ouvertement critiqué l’ACE et suggéré son remplacement par des “allégements fiscaux”. En clair, ils proposent de démanteler un programme qui bénéficie directement aux familles plus démunies, pour le remplacer par des mesures profitant principalement aux mieux nantis.

L’abolition de l’ACE frapperait de plein fouet les familles de la classe moyenne et à faible revenu. Ces familles comptent sur cet argent pour couvrir des dépenses essentielles comme les frais de garde, les vêtements d’hiver ou les fournitures scolaires. En sapant ce soutien, le Parti conservateur mettrait des milliers d’enfants en danger, tout en exacerbant les inégalités déjà grandissantes.

Un programme anti-familles sous couvert de populisme

Au-delà du fractionnement du revenu et de l’ACE, le programme de Pierre Poilievre est marqué par une vision idéologique qui favorise les riches et abandonne les plus vulnérables. Son obsession pour la réduction des dépenses publiques signifie que des services cruciaux, comme les soins de santé et l’éducation, risquent de subir des compressions majeures. Les garderies abordables, une avancée historique récente, pourraient également être sacrifiées sur l’autel de “l’efficacité budgétaire”.

En clair, ce sont les familles canadiennes qui paieraient le prix d’une telle austérité. Les femmes, souvent en première ligne lorsqu’il s’agit de combler les lacunes des services publics, en seraient particulièrement affectées.

Il est impératif de ne pas se laisser berner par les slogans de Pierre Poilievre. Derrière son discours calculé se cache une menace pour les valeurs fondamentales du Canada : l’égalité, l’inclusion et la solidarité.

Les Canadiens et les Canadiennes doivent se demander quel genre de société ils veulent pour leurs enfants. Une société où seuls les riches prospèrent, où les femmes sont repoussées hors du marché du travail et où les familles modestes luttent pour survivre ? Ou une société où chaque enfant a une chance équitable, où les services publics sont renforcés, et où les familles peuvent bâtir un avenir prometteur ?

Les prochaines élections ne sont pas qu’un choix de chef ou de parti. Elles représentent un moment décisif pour les familles canadiennes. . Ne laissons pas Poilievre et les conservateurs détruire les progrès durement gagnés au fil des années. Ensemble, faisons entendre notre voix pour protéger nos familles, nos droits et notre avenir. 

Ne revenons pas dans le passé. Ensemble, bloquons Poilievre.