⚠️ Une menace directe à la francophonie : Poilievre veut couper CBC

Elles partagent leurs ressources humaines, technologiques et logistiques à travers le pays. Les couper en deux, ce n’est pas « faire le ménage » — c’est désorganiser un écosystème déjà fragilisé.

L’impact concret : des francophones isolés

À l’extérieur du Québec, les communautés francophones dépendent directement de ces infrastructures partagées pour avoir accès à de l'information locale en français. En coupant CBC, ce sont aussi des services de Radio-Canada qui risquent de disparaître, notamment dans les régions éloignées. Résultat : des francophones sans nouvelles, sans voix, sans représentation.

Une crise des médias qui ne date pas d'hier

Déjà, le paysage médiatique traverse une crise majeure. Depuis 2008, plus de 100 médias locaux ont fermé au Québec et pas moins de 525 médias locaux dans 347 collectivités canadiennes... Les plateformes numériques siphonnent les revenus publicitaires, pendant que l’information régionale disparaît. Dans ce contexte, Radio-Canada joue un rôle de plus en plus essentiel pour garantir un accès équitable à l'information partout au pays.

Moins d’information = moins de démocratie

Ce n’est pas une question de nostalgie ou d’attachement symbolique. Quand les nouvelles locales disparaissent, il est connu que la participation citoyenne diminue. L'information, c’est ce qui nous permet de comprendre le monde, de prendre position et de défendre nos droits. Couper CBC, c’est affaiblir notre capacité collective à s’organiser, à débattre, à agir.

📻 Radio-Canada, c’est plus qu’un média

C’est une institution publique au service de tous. C’est un outil de transmission de la langue, de la culture, des enjeux qui nous concernent. Dans un environnement médiatique de plus en plus dominé par des intérêts privés et des algorithmes opaques, l’indépendance de Radio-Canada est une garantie démocratique essentielle.

Ce n’est pas une simple « coupe budgétaire »

Ce que propose Poilievre, ce n’est pas un ajustement technique : c’est une transformation idéologique. Sous prétexte d’économies, il menace une infrastructure vitale à la francophonie canadienne. On ne peut pas prétendre défendre le français tout en affaiblissant le principal outil qui le fait vivre dans les médias.

Protéger notre voix, ensemble

Aujourd’hui plus que jamais, la francophonie a besoin de médias publics solides, indépendants, accessibles. Elle a besoin de CBC/Radio-Canada. Refusons les choix politiques qui isolent, divisent et fragilisent. Réclamons un engagement clair envers des médias publics qui reflètent toute la diversité du pays.

En tant que francophones, on mérite mieux.

Ensemble, faisons front. Parlons, écrivons, partageons. Défendons notre droit à une information en français, partout au pays. Ensemble, bloquons la menace Poilievre et protégeons notre voix.